Depuis le début des années 90, chaque Renault Sport est une référence en terme de chassis. Ca a commencé avec la 19 16S, puis les Clio 16S puis Williams, les Megane II ( référence! ) et III RS, la tonitruante Twingo II RS, l'épopée des Clio II puis III RS...
Il est vrai qu'après Alpine, Renault s'est cherché avec la Super 5 GTT et la 21 turbo, de formidables dragsters inexploitables ailleurs que sur autoroute; la 25 V6 turbo et la Safrane-Bi-turbo motorisée chez BMW via Hartge sont des classiques mais pas des sportives.
Tout a changé quand Renault a compris qu'une sportive ne tenait pas juste à un moteur, c'est ainsi que la division "route" de Renault Sport est née, avec comme premier projet la version routière de la 19 16S, projet groupe A malheureusement sabordé avant terme pour le bien de la campagne marketing de la nouvelle Clio.
A partir de ces modèles, chaque Renault Sport dispose de trains propres, ce qui va bien au delà d'un retarage d'amortisseurs. Voies, angles et parfois même conception d'ensemble ( tel le pivot déporté des Megane ) font de la gamme RS une référence incontestable du milieu des sportives grand public.