1989-1991 : SEAT Marbella 850 : Avec 35 chevaux et un freinage non assisté, c'est le meilleur moyen d'apprendre l'humilité sur la route et d'apprendre l'art de l'anticipation pour effectuer des dépassements...
1991-1997 : FORD Fiesta 1.1L Melody 3 portes : 55 chevaux à carbu double corps. Bon rapport qualité/prix. Enfin le sentiment d'avoir une vraie voiture, malgré un moteur déjà rustique à l'époque (arbre à cames latéral, moteur en fonte), avec laquelle j'ai fait presque 100000 km sans aucun soucis. Increvable avec une finition d'habitacle indestructible. Par contre elle était extrêmement sous vireuse en raison d'un train avant pas assez rigide au point que sur route mouillée, elle avait une propension à tirer tout droit en virage (Pas de barre anti-dévers, les bras inférieurs pseudo Mac-Pherson étaient réalisé en simples tôles embouties doublées et soudées. Le moindre trou sur la chaussée entrainait une modification du parallélisme du train avant !).
1997-1999 : FORD Fiesta 1.25L Ghia 3 portes : Mon 1er haut de gamme dans sa catégorie, 75 chevaux, moteur 16 soupapes DOHC tout en alu à injection développé par Yamaha, fiable, au brio excellent pour la cylindrée et au bruit particulièrement travaillé. Par rapport à la génération précédente, la caisse et le train avant avaient été rigidifiés et les bras de suspension revus. La tenue de route était devenue enfin satisfaisante. Malheureusement, en contre partie de ce moteur enfin moderne et de cette tenue de route améliorée, Ford avait fait de grosses économies sur la finition globale de la voiture avec une peinture de mauvaise qualité dont le verni éclatait au moindre impact, des rossignols particulièrement pénibles dans le tableau de bord dès l'achat, la commande électrique du recyclage d'air qui se mettait régulièrement en court-circuit et une conception aérodynamique qui empêchait la ventilation des disques de freins avant (résultat c'est la seule fois où j'ai grillé mes plaquettes de freins avant au bout de 20000 km). Et pour finir, un réseau en dessous de tout au niveau du SAV. Bye-bye Ford !
1999-2002 : PEUGEOT 206 1.6L XS : 90 chevaux, 8 soupapes, SOHC. Moteur moins avant-gardiste que celui de la Fiesta précédente, mais volontaire grâce à sa cylindrée supérieure. Les plastiques de l'habitacle étaient tout simplement affreux (noir brillant à gros grain) mais au moins il n'y avait aucun rossignol. En revanche j'ai nettement regretté la boite de vitesse de la Ford dont le levier était précis et bien guidé. La boite de vitesse PSA nécessitait de bien décomposer les mouvements car elle était imprécise et caoutchouteuse. Par contre quel dynamisme question tenue de route avec un train avant super incisif et un train arrière très joueur au levier de pieds (très fun dans les grands rond points mais parfois délicat à gérer en situation d'urgence). Au bout de 3 ans, survenue d'un 1er dysfonctionnement mineur lié à certaines économies de bout de chandelles sur la conception de certaines pièces (la patte de fixation métallique de l'hélice du ventilateur du radiateur avait cédé suite à une corrosion prématurée car la pièce n'était pas traitée contre la corrosion. Résultat, le moteur de l'hélice tournait sans l'entrainer et j'ai découvert le problème suite à une soudaine surchauffe moteur dans les bouchons parisiens).
2002-2007 : TOYOTA Celica 1.8L VVTI : Passage à la catégorie supérieure (143 chevaux) et retour au raffinement technologique (16 soupapes, distribution variable). Mon 1er coupé, ma 1ère clim et ma 1ère voiture d'occasion aussi (achetée à une connaissance). Ultra fiable, ultra équipée, sportive ET confortable en même temps. Que du bonheur à son volant.
2007-2010 : HONDA Civic 8G 2.2 i-CTDi Executive Navi : Enfin les moyens d'acheter ma 1ère Honda. Ma 1ère voiture avec sièges en cuir et sièges chauffants, mon 1er GPS intégré, mon 1er toit panoramique, ma 1ère diesel aussi... choix que je vais regretter plus tard du fait, d'un train avant assez lourd et collant, du coût d'entretien élevé et de son volant moteur bi-masse défaillant au bout de 47000 kms (comme de nombreux diesels de cette époque), dont le changement fut heureusement pris en charge intégralement sous garantie par Honda, et de ma découverte du caractère ultra-toxique des émissions du diesel.
2010- ? : HONDA CRZ Luxury Magnet : Passage à une nouvelle ère technologique, celle de l'hybride. Aucun regret ! Voiture très plaisante au quotidien, économique à l'usage comme à l'entretien, fiable, dynamique et agile qui procure un grand plaisir de conduite. Certainement la 1ère voiture que je vais garder au moins 10 ans.
2011-2016 : Constitution de ma collection des Honda de la fin des années 80 : CRX (2ème génération) de 1988, Legend Coupé V6 2.7L (1ère génération) de 1991, Accord 2.0i-16 (3ème génération) de 1987, Prelude 2.0i-16 4WS (3ème génération) de 1991. Toute une époque ! Celle où Honda avait l'ambition de conquérir le marché européen...