Automobile et CO2 : l'Europe présente la douloureuse facture« Aujourd'hui, il n'est pas de bon ton de se plaindre, le dieselgate nous a rendus inaudibles. » Didier Leroy, numéro 2 de Toyota et pourtant champion absolu des faibles émissions de CO2, se montre fataliste. Il est pourtant le mieux placé, grâce à l'hybridation lancée avec la Prius dès 1997, au palmarès des constructeurs les plus vertueux en termes de rejets polluants."
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"Et la norme fixée en moyenne à 95 g de CO2 est, de ce fait, devenue 25 % plus difficile à atteindre à l'horizon 2020. Un effort démesuré alors que, dans le même temps,
les États-Unis imposent 125 g, le Japon et la Chine 122 g. Pourquoi l'Europe met-elle un tel carcan sur une industrie qui est une arme économique enviée et redoutée hors de ses frontières et que les autres continents s'essoufflent à rejoindre ? "
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"Les Allemands, avec le soutien d'Angela Merkel, avaient en effet obtenu que les constructeurs de gros véhicules lourds, moins bien placés, soient affectés à un objectif tenant compte de cette caractéristique. C'est ainsi que BMW vise 102,5, Daimler 103,1 et Jaguar-Land Rover qui ne fait que des grosses voitures 130,6 en 2020. Hélas, le système agit dans les deux sens et fixe un objectif plus difficile aux spécialistes de la petite voiture, français et italien pour l'essentiel."
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