Il n'est, logiquement, pas étonnant que les consommations des hybrides non rechargeables soient toutes assez élevées, et ne font gagner que 1 l à 1,5 l par rapport aux moteurs purement thermiques. Ces modèles ne font que récupérer de l'énergie perdue par la voiture chaque fois que possible.
Ca ne peut pas aller bien loin, si ce n'est faire baisser le CO2 et rendre la voiture plys performante grâce à l'appoint en accélération du moteur électrique.
Mais ne vos précipitez pas pour autant sur une voiture hybride plugin ou une voiture électriques: elles polluent autant, mais simplement pas au même endroit, et l'électricité que l'on charge dans les batteries, vous la payer aussi au prix normal, qui vaut bien un litre d'essence.
A décharge des voitures électriques pures: la pollution CO2 se fait en amont, à l'usine de création de l'électricité (Nucléaire et hydraulique en France, fuel et charbon dans beaucoup de pays). On peut espérer pouvoir plus facilement retraiter la pollution en un point précis et immobile que sur x millions de voitures.
A charge des voitures électriques et plugin hybrides (grosses batteries) : ces batteries sont polluantes à fabriquer et à recycler, et par ailleurs, l'électricité étant une énergie secondaire (contrairement au carburant) , il y a plus de perte (rien que le transport entre l'usine et le transformateur par lignes THT, les pertes étaient de 50 % en 1980, année où j'ai commencé à travailler à EDF. Cela s'est amélioré depuis, mais il reste d'énormes pertes).
Tant qu'on ne passera pas à la pile à combustible, le problème de pollution carbonée demeurera.
En attendant, on paie 50 % plus cher une voiture électrique qu'une voiture thermique, et 30 % plus cher une hybride rechargeable, pour un résultat qui reste à démontrer.