Inutile de remettre en cause ce qu'il dit et partons du principe que c'est vrai. Je vais peut-être me faire l'avocat du diable mais que voulait réellement le gars ?
Reprenons. Il achète une voiture d'occasion dans une concession Honda à Lyon en septembre. 2 mois plus tard, lors d'un lavage à l'elephant bleu, la peinture se décolle à plusieurs endroits. Il se rapproche d'un autre concessionnaire à Nancy cette fois pour "expertiser" la voiture. Le concessionnaire aurait dit "qu'Honda France" leur aurait vendu une voiture maquillée (c'est le terme le plus adéquat). Mais quel rapport avec Honda France ? C'est la concession à Lyon qui l'a vendue me semble-t-il. L'ancien propriétaire n'entre plus en ligne de compte à partir du moment où le véhicule est vendu par un professionnel. Ça aurait tout aussi bien pu être la voiture de Stevie Wonder, ça aurait été pareil.
Bref, le véhicule a été accidenté et le professionnel qui l'a vendu devait en informer le nouvel acheteur. Mais le concessionnaire en avait-il seulement connaissance ? Mais c'est lui le professionnel, il aurait dût faire une vérification de la voiture avant de la revendre. Quoi qu'il arrive, le concessionnaire de Lyon est en tord.
"En présence d’un vice caché, l’acheteur a le choix entre demander la résolution de la vente et demander une diminution du prix (art. 1644 du code civil). Dans le premier cas, l’acheteur rend la voiture au vendeur et ce dernier lui rembourse intégralement le prix d’achat. Dans le second cas, l’acheteur conserve le véhicule, mais se fait rembourser une partie du prix. L’acheteur est libre de choisir l’une ou l’autre décision et n’a pas à justifier son choix. L’action en garantie des vices cachés doit être intentée dans les deux ans qui suivent la découverte du vice."
Ici, cela se résout un peu différemment. En effet, Honda France accepte de réparer intégralement à ses frais la voiture. Ils auraient très bien pu laisser le concessionnaire se débrouiller dans ce cas. Cette solution semble convenir mais comme l'expert leur conseille de demander un geste, ils le font. C'est refusé sachant qu'Honda France n'est déjà même pas obligé d'intervenir.
L'erreur à mon sens est d'avoir mis dos à dos 2 concessions différentes. Ils auraient dût régler l'affaire directement avec la concession de Lyon qui leur a vendu la voiture même si elle se trouve à 600kms de leur domicile. Je pense que la concession incriminée n'aurait pu faire autrement que reconnaître ses tords, reprendre la voiture ou la réparer et prêter une voiture. Pourquoi la concession de Nancy devrait mettre à disposition une voiture de location pour un client qui a acheté une voiture dans une concession à Lyon et dont les réparations ne vont rien lui rapporter ?
Le plaignant oublie que chaque concessionnaire est son propre patron et qu'ils ne sont pas salariés de Honda France. Quant à ce dernier, je trouve que prendre en charge la remise en état intégrale n'est déjà pas un si mauvais geste commercial.
Après, je ne me base que sur l'interprétation que j'ai fait du récit. Il se peut que des choses m'aient échappé et que je sois complètement à côté de la plaque