ça me semble être une explication farfelue d'un concessionnaire qui ne veut pas se prendre la tête à faire une demande de prise en garantie pour un problème de volant moteur bi-masse, d'autant plus que le phénomène ne se produit pas au moment d'embrayer suite à un changement de vitesse mais lors des simples accélérations en 5ème ou en 6ème sur la plage de régime où le couple est maximum.
Les concessionnaires et Honda connaissent le problème de la fatigue du volant moteur bi-masse du i-CTDi et le phénomène qu'il engendre (patinage de l'embrayage sur les plages de couple maxi lors des accélérations en 5ème et 6ème).
Ils savent très bien identifier le problème lors du démontage et de l'inspection du VM et de l'embrayage.
C'est d'ailleurs ce qui avait permis une prise en charge totale sous garantie pour mon ex Civic 2.2 i-CTDi.
Ce problème d'usure prématurée du VM bi-masse n'est pas propre à Honda. Il se retrouve dans toute les marques dont les diesels ont ce type de VM. C'est lié au fait que le VM n'est pas d'un seul tenant comme sur les essences par exemple, mais il est ici en 2 parties (d'où le terme bi-masse) reliées entre elles par des éléments élastiques (un système de ressorts) dont la vocation est d'absorber les vibrations importantes générées par le séquençage des injecteurs haute pression des diesel puissants.
L'histoire du rattrapage d'usure c'est du barratin. Le phénomène de glissement de l'embrayage sur les plages de couple maxi est lié à une prise de jeu des éléments élastiques qui relient les 2 parties du VM bi-masse.
Si on conduit en faisant descendre les rapports pour accélérer, on utilise donc plus les plages de couple maximum et donc le VM bi-masse est moins sollicité car il a moins de couple à digérer. De ce fait, ça peut donner l'illusion pendant un temps que tout va bien. En réalité, le problème est bien présent.
C'est pourquoi, après le changement sous garantie de l'ensemble VM bi-masse/embrayage, j'avais décidé de revendre ma Civic. De plus, le chef d'atelier de ma concession ne m'avait pas caché que le phénomène pouvait se reproduire à nouveau dans plusieurs milliers de kilomètres.
Ce fut aussi une raison de plus qui m'a fait revenir au moteur essence.